Jeudi 6 mars 2008 à 2:36

C'est quand je ne dors pas. Pas parce que j'ai peur ou le cafard. Parce que j'ai la fièvre. Pas la bonne fièvre, pas la fièvre comme quand il est là, non la fièvre comme quand je suis malade.
Alors je reste prostrée sur mon canapé. Et je chante. Rose, Anaïs, Camille. Elles y passent toutes. J'ai la voix éraillée et j'ai oublié plein de paroles. Mais c'est rien.
Alors je file sous la douche. Et mon mascara que je n'ai pas ôté fait des cascades noires sur mes joues et de grandes traînées noirâtres sur ma serviette blanche. Et que mes pieds glacés brûlent à cause de la chaleur de l'eau.
Et puis je me réfugie dans mon lit, mais ça tourne quand même un peu. Beaucoup.


Mercredi 5 mars 2008 à 0:32


Les gens influençables sont risibles.

Vous avez fait de nous des dieux. Vos dieux.
Merci.

Bientôt en vente, des tee-shirts, mugs, coussins à notre effigie.

Mardi 4 mars 2008 à 15:30

Les giboulées de mars, c'est ...

Vendredi 29 février 2008 à 15:00

Aujourd'hui, cela fait six mois. Six mois d'amour fou. Bisous au champagne et bisous au chocolat.
Mais aujourd'hui, c'était aussi son départ. L'aéroport, c'est quand j'ai le cœur serré et la gorge nouée. Quand on se serre très fort jusqu'au dernier moment. Et peu importe le monde qu'il y a autour, tout ce qui compte, ce sont ses yeux dans les miens, ses bras qui me serrent et sa bouche qui m'embrasse.
Un dernier regard, une dernière étreinte, un dernier baiser.
Alors je file me garer sur un terrain vague près de la piste et je regarde les gens monter dans l'avion, essayant de l'apercevoir, puis avant de repartir, j'attends que l'avion ait décollé et qu'il se soit mêlé à la grisaille du ciel, et qu'il ne soit plus qu'un point.
C'est aussi quand, sur la route, je monte le son très fort, trop fort, pour que la musique, peu importe laquelle, recouvre mes pensées. Pour m'empêcher de penser. Pour m'empêcher d'être triste.
Je n'en ai pas le droit. Pas une seule pensée noire. Il m'aime.
Quand je rentre à la maison et que je vois encore nos coupes de champagne d'hier soir, les fondants au chocolats, traces éparses de notre soirée en amoureux, je file me pelotonner dans ce lit qui contient encore son odeur et tous nos souvenirs.
Il revient le 31 mars jusqu'au 7 avril. Et du 28 avril au 4 mai. Et puis, fin mai, il revient pour toujours.
Il n'y a plus beaucoup de temps à tenir.


On dit que les suçons sont possessifs et puérils. Mais nous, on dit que ce sont des bisous qui restent.
Il a le sien, et j'ai le mien. Au creux du cou.

Mercredi 27 février 2008 à 20:57



Hier soir, j'ai rencontré ses parents.

Tout s'est bien passé jusqu'à ce que ma maladresse légendaire et le champagne ont fait atterrir les fraises/framboises sur ma blouse blanche. Et j'étais rouge rouge. Heureusement sa maman est une crème et m'a aidée à tout faire partir.
J'espère ne pas me tromper en pensant qu'ils m'aiment bien parce que je les aime bien, moi.

Je n'ai pas envie qu'il reparte.
J'ai envie que le mois de mai arrive vite.

Et puis même si on passe toutes nos journées ensemble, tout reste parfait.



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