Vendredi 27 juillet 2007 à 11:42

Il est 01h23 et je ne dors toujours pas.
Je viens de finir mon livre: Le rendez-vous, de Justine Levy.
Moui. Bien écrit, agréable à lire, mais histoire simplette.

J'éteins la veilleuse, me couche sur le dos, le coussin sous la tête. Hibou&Chiffonnette, mes "doudous" de toujours sont là, 20 ans après. Oui mais sur le dos, c'est pas bien pour dormir. Alors je bascule sur le côté gauche. Ah mais le coussin me gène. Je le sors. Je m'endors mais je sens des picottements dans les bras. Je me mets sur le ventre. La tête d'un côté et de l'autre. Puis me tourne sur le côté droit. Pour finir sur le dos.
Et le manège recommence.
Je finis par m'endormir, je ne sais pas dans quelle position. Probablement les jambes à droite, les fesses faisant face au plafond, le buste sur le dos et la tête et les bras à gauche. N'importe comment.

Quelques heures de sommeil profond hanté par des rêves plus que loufoques, en témoignent les copines; avant que je ne me réveille, à cause d'un cauchemar. Même pas abominable, il est simplement dérangeant ce cauchemar, c'est tout. Et puis c'est toujours le même. Il est 4h06. J'écoute les bruits familiers. Le chat qui ronfle. Papa aussi. Maman qui tousse. Ma porte-fenêtre est ouverte et de l'air frais chargé d'odeurs nocturnes envahit ma chambre, peut-être pour chasser mon cauchemar.
Il est 04h44. Bientôt le boucher-charcutier d'à côté arrive en moto et commence à désosser les viandes. Ca fait un bruit sec, ça cogne. Le bruit est régulier. Cela m'ennuie.

Je ferme très fort les yeux en plaçant le coussin sur mes oreilles pour étouffer le bruit. Je suis persuadée que je ne me rendormirai pas, je n'ai plus sommeil.

Des bruits de douche et de bols qui s'entrechoquent, des odeurs de pain grillé. La porte du frigo s'ouvre. Se ferme. Le chat qui miaule et qui se jette sur les croquettes qui dégringolent du paquet. Des pages de journal s'envolent. Les pas claquent sur le plancher. Les clefs tournent. Il est 08h48. Papamaman sont partis au travail. J'ai envie de me lever, mais mes yeux désobéissent, et se referment.

Le bruit de l'aspirateur me réveille, et je pose les pieds sur le plancher à 10h20.

Mardi 24 juillet 2007 à 23:30




Je crois que j'aime cette chanson.




Lundi 23 juillet 2007 à 21:35

Lundi 16 juillet 2007 à 9:26

Je me réveille en trouvant du sable dans mon lit.
C'est parce qu'hier, Papamaman et moi sommes partis passer la journée à Biarritz. C'était chouette chouette chouette. Y'avait beaucoup trop de monde. Et des vagues pas très grosses. Y'avait des pimbêches et des surfeurs. Des familles nombreuses. Des Hollandais. Des Anglais. Des Espagnols.
Il a fait 37°. Et même pas de nuages. Que du plaisir.
Papa m'a offert des Ray Ban aviateurs parce que je squattais les siennes de quand il était jeune.
On est partis tard, dans la voiture c'était coca&nostalgie à volonté. On est arrivés très tard à la maison. Juste le temps de se faire une toilette rapide et de se coucher avec encore du soleil plein les yeux et un peu de sable entre les doigts de pieds.
J'ai les fesses plus que blanches, et une morsure de soleil sur les joues.
Moi j'y serais bien restée un peu plus longtemps quand même.
Allez, pour une fois, je contredis pas Papa et je dis que les Rolling Stones sont des génies. Je chausse mes lunettes aviateurs et je chante avec lui.




Vendredi 13 juillet 2007 à 19:54

Grand soleil. Grosse chaleur. J'ai rendez-vous avec la piscine.
J'aime rester au soleil, le sentir chauffer ma peau. Que ça soit presque brûlant. Repousser le moment où j'irai dans l'eau. Alors je bois de la grenadine glacée. Je me recouche. L'iPod sur les oreilles. Puis il fait vraiment trop chaud alors je me décide et je me jette à l'eau (ah ah). Et puis j'aime ce moment où on se dit qu'on n'arrivera jamais à mettre dans l'eau plus que les orteils. Puis on serre les dents et on plonge en rentrant le ventre et l'eau est si glacée qu'on a l'impression que notre respiration est coupée.
Avoir rapidement froid alors retourner se chauffer au soleil. Et recommencer.
Puis s'attarder chez le marchand de tabac acheter quarante centimes de bonbons acidulés et les grignotter en rentrant à la maison en se disant que c'est pas bien, vraiment pas bien, mais que cet été, c'est pas tous les jours qu'il fait beau, alors...

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