Lundi 19 mars 2007 à 19:29







A part ça, demain nous sommes le vingt mars deux mille sept.

" Noël au balcon, Pâques au tison."







Dimanche 18 mars 2007 à 17:35



La vie est belle?



Mercredi j'étais pressée pressée pressée. J'ai claqué la porte de l'appartement.
Et je me suis rendu compte que. Je m'étais enfermée dehors.
Ai appelé Aurélie à la rescousse.
Qui est venue briser la vitre avec. Un pot de foie gras.
Puis Iris est arrivée. Nous avons passé une soirée. Une soirée...
Nous avons acheté du ... à ... ! Ces folles!
Et puis. Nous avons chanté rigolé crié couru glissé et...
Houlalala. Houlalala!


La vie est belle!

Dimanche 11 mars 2007 à 23:06




I absooolutely LOVE this song.




 



Coco Rosie - Good Friday.

Vendredi 9 mars 2007 à 21:42

Il fait beau. Ca sent l'herbe coupée. Y'a des pâquerettes. Les arbres fruitiers baladent leur masse mousseuse dans l'air. On dirait des nuages. C'est serein tout ça. Mais c'est une révolution parce que c'est presque le printemps.
Et puis tout s'accélère. Comme si le paysage défilait à 200 à l'heure. Je crois qu'il défile effectivement à 200. Les pneus crissent et mordent l'herbe. Ca tourne. Ca cogne. Ca choque. Puis ça s'arrête contre la glissière. De l'autre côté de la route. Il faut reprendre ses esprits. Encore entière. Mal à la tête à la nuque au dos aux bras à la clavicule. Goût de sang dans la bouche. Du sang dans la bouche. Odeur de gomme brûlée à cause des pneus qui ont tatoué la route. Le coeur qui palpite. Les mains qui tremblent et les dents qui claquent.
Heureusement que j'étais toute seule dans la voiture.

Vendredi 23 février 2007 à 0:59

        " Un jour, Stanislas m'a raconté l'histoire d'un jeune homme qui était tombé amoureux fou d'une princesse. Malheureusement, ce dernier était bien trop pauvre pour s'attirer d'elle autre chose que de la sympathie. Désespéré, il lui proposa un marché qu'elle accepta. Pendant cent nuits, il viendrait sous ses fenêtres attendre son amour. S'il ne faillait pas une seule nuit alors, la cent et unième, elle serait à lui.
Le premier soir, le jeune homme se posta en face des persiennes royales ainsi qu'il l'avait annoncé. La princesse jeta un regard dans sa direction et partit se coucher. Le pauvre bougre resta planté là une deuxième nuit, une troisième, une dixième... L'automne et la pluie arrivèrent, le jeune homme gardait toujours les yeux rivés sur les volets clos. Même lorsqu'il grelottait de froid sous la neige, sa volonté ne faiblissait pas. Cinquante nuits, soixante-dix, à espérer un signe de la cruelle princesse qui dormait bien au chaud dans ses draps de soie. Malgré cette indifférence notoire, notre jeune homme sentait son amour grandir de jour en jour. Il tenait bon, nous étions arrivés à la centième nuit. Comme de coutume, la princesse souleva les rideaux et regarda en direction de l'amoureux transi, elle ne parut pas se troubler plus que d'habitude. Vint la cent et unième nuit. Cette fois-ci, elle ouvrit grand sa fenêtre. La lune resplendissait et donnait aux arbres du parc désert des reflets d'argent. Le jeune homme n'était pas venu. "




(Camille de Peretti. Nous sommes cruels.)

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