Dimanche 30 août 2009 à 20:58

Incontestablement, je garderais en mémoire, pour les froides journées d'hiver, les paillettes sur l'eau, en Sardaigne.

http://les.jolies.choses.cowblog.fr/images/DSC04834-copie-1.jpg
Plage du Lido, Alghero - Sardaigne.


Et puis aussi la couleur époustouflante de l'eau, les longs après-midi de plongée, les balades en scooter, la drague légendaire des Italiens, sans oublier leur conception de la sécurité routière, les bouteilles de vin à 14° minimum avec les mojitos plus que chargés, notre retour à la maison plus que titubant après avoir ingurgité tout ça... , le rire des mamas sur la plage, les fils d'or qui parcourent désormais nos cheveux et le soleil encore imprimé sur notre peau, et puis surtout la chaleur parfois étouffante.


*Et ce matin, pour nos deux ans, il m'a réveillée avec des croissants et des roses. La vie est douce, parfois.

Mercredi 12 août 2009 à 11:59

Mamie, le 9 juillet 2009.
Papi, le 12 août 2009.

Deux décès en un mois. 
Tout va bien...

Mercredi 5 août 2009 à 11:52


Master I droit de l'entreprise, parcours droit des affaires.

Au programme: droit des entreprises en difficultés, contrats civils, droit de la banque et des marchés financiers, droit international privé, droit des restructurations d'entreprises, droit fiscal des entreprises, droit privé comparé, anglais juridique...

Ça le fait ça le fait ça le fait...

Lundi 27 juillet 2009 à 21:49

C'est bizarre, le temps passe à la fois lentement,
dans la journée pendant que je suis en stage, les heures s'étirent et je compte les jours jusqu'à la fin,
mais le soir, à la maison, je me rends compte qu'on est déjà fin juillet, et que la Sardaigne n'est plus très loin, ni même la rentrée.

Et que Mamie est décédée depuis presque trois semaines.

Dimanche 21 juin 2009 à 18:22

Au début, je râlais, je croyais que la voisine avait encore mis Salvatore Adamo trop fort, et qu'elle allait se mettre à chanter à tue tête, et je réfléchissais déjà à la musique que j'allais mettre encore plus fort que la sienne, toutes fenêtres ouvertes pour l'embêter   - je suis un peu chipie-  mais j'ai bien tendu l'oreille, et je me suis rendue compte que la pauvre voisine n'y était pour rien, pour une fois.

Un vieux monsieur joue du violon accompagné d'un violoncelle et d'un piano. Je le sais parce que c'est sa voix qui trahit son âge, il chante, mais avec tout plein de rides dans la voix.
Ils sont juste là, dans la cour intérieure juste à côté de la mienne, je les entends très bien vous savez.
J'entends aussi les gens qui les applaudissent, ils sont nombreux on entend bien toutes ces mains qui frappent l'une dans l'autre.

Les murs très hauts et très épais, en briques, recouverts de lière, ne suffisent pas à masquer ces beaux sons, et j'aime ça.
C'est fou comme la musique peut s'introduire en nous.
Il joue un peu de tout, là c'est un tango, tout à l'heure c'était une valse, et même une mélodie plaintive, juste au violoncelle, qui m'a presque faite pleurer.

Je ne sais pas si ce monsieur sait qu'outre son public juste à ses pieds, il y a tout plein de personnes juste à côté qui arrêtent de bouger dans leur appartement, les fenêtres ouvertes pour mieux l'entendre en espérant qu'il ne s'arrêtera pas de jouer avant de sitôt. Même Octave le chat a arrêté de chasser les mouches pour l'écouter.

Parce que je suis sûre que je ne suis pas la seule à m'être installée avec un thé pour l'écouter.

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