S'éveiller aux aurores et écouter ce déchaînement tellement violent que cela devient effrayant, ne pas oser bouger ni regarder par la fenêtre, en pensant déraisonnablement que cela pourrait tout aggraver.
Et passer la journée au lit, et seulement entr'ouvrir les volets, juste pour avoir un aperçu sur ce monde sens dessus dessous.
Et regarder des films plus ou moins bons, à deux, dévêtus, à trois, avec le chat contre la peau.
Et guetter la moindre accalmie, percevoir les sifflements stridents des voitures des secours qui en profitent pour sillonner la ville.
Et alors que l'on croit que tout est fini, entendre à nouveau la mélodie envoûtante et abominable du vent, comme si des centaines de flûtes de pan désaccordées jouaient en même temps, ce chuintement digne des plus grands chœurs infernaux, reprendre son chant destructeur.
Samedi 24 janvier 2009 à 10:42
Vendredi 23 janvier 2009 à 12:02
Avis de tempête sur Toulouse... Les rues inondées, les piétons détrempés.
Vivement l'été.
Vivement l'été.
Jeudi 22 janvier 2009 à 9:14
J'adore me faire violence et me lever à 7h30 pour aller en sport, marcher pendant trente minutes dans le froid de canard et le vent à décorner de bœufs, arriver devant le gymnase, le nez qui coule, les joues rouges, les yeux qui pleurent et constater que le cours est annulé.
En plus, mes cours magistraux ne commençaient qu'à 12h30.
En plus, mes cours magistraux ne commençaient qu'à 12h30.
Dimanche 4 janvier 2009 à 20:16
Un sourire béat collé sur la bouche pour au moins une éternité.